
Quand on parle des bénéficiaires dans les projets de développement, on a généralement des informations indirectes, même si on parle de « participation », de « co-construction » ou d’ « implication des populations ». A titre d’excuse on cite généralement les freins qui entravent cette communication directe – problème de langue, fossé numérique, manque de temps – au lieu de se concentrer sur les possibilités. Une étude initiée par Com4Dev en Mauritanie montre que les zones rurales ne sont pas le désert communicationnel qu’on prétend mais présentent au contraire des opportunités largement sous-exploitées pour leur développement.