Aborder le sujet de la Traite des Êtres Humains (TEH) c’est parler d’un phénomène transnational, difficile à identifier, donc difficile à contrer. Les réseaux sont internationaux et la lutte doit l’être elle aussi.
Missionnée par Expertise France, Com4Dev a accompagné les comités interministériels de lutte contre la TEH pour développer des stratégies et campagnes de sensibilisation (découvrez les leçons apprises de ce projet).
Avant de se lancer dans les ateliers stratégiques, il était essentiel d’observer ce qui se fait ailleurs, dans d’autres contextes, sur d’autres continents. Les résultats ont été si riches qu’il nous a semblé important de les partager ici.
Lorsqu’une personne migrante arrive en France, comment peut-elle trouver facilement des informations qui lui sont utiles ? C’est à cette question que nous avons essayé de répondre dans le cadre du projet Mobitic visant à faciliter l’accès à l’information par les primo-arrivant.e.s. Nous avons pu identifier, dans un premier temps, les nombreuses applications mobiles existantes. Nous en avons sélectionné quelques-unes.
Notre contribution à la lutte contre la traite des êtres humains (TEH) dans le golfe de Guinée a consisté à mobiliser la communication pour le développement (C4D) pour appuyer des comités de lutte anti-TEH en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Ghana. Entre 2020 et 2021, un programme financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France nous a permis de mettre en place des stratégies de lutte. Nous en avons tiré 10 enseignements pour toutes les organisations qui se mobilisent contre ce fléau.
Changement climatique, agroécologie, exode rurale, intensification de la production : face aux nouveaux défis de l’agriculture en Afrique les traditionnelles houes et bêches ne suffisent plus.
Il convient de mobiliser de nouveaux outils : Radios, téléphones portables, réseaux sociaux. Pour faire le point, Radios Rurales Internationales (RRI) et Com4Dev ont organisé une émission radio dans le cadre du Africa Montpellier Festival (en marge du Sommet Afrique France).
Pour le replay, c’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=1OAZz85EObs
- Inoussa Maïga, journaliste agricole au Burkina Faso
- Sébastien Nègre, chef d’équipe à RRI
- Pauline Bend, Directrice de la Fondation Hirondelle à Kinshasa
- Sylvain Maire (l’animateur de l’émission), ingénieur de projets à Com4Dev
- Sophie Nick, ingénieure de projet à Com4Dev
- Christophe Lesueur, ingénieur agricole, DEFI- Supagro et Président de Com4Dev.
Quand on parle des bénéficiaires dans les projets de développement, on a généralement des informations indirectes, même si on parle de « participation », de « co-construction » ou d’ « implication des populations ». A titre d’excuse on cite généralement les freins qui entravent cette communication directe – problème de langue, fossé numérique, manque de temps – au lieu de se concentrer sur les possibilités. Une étude initiée par Com4Dev en Mauritanie montre que les zones rurales ne sont pas le désert communicationnel qu’on prétend mais présentent au contraire des opportunités largement sous-exploitées pour leur développement.
Eviter les photos du plafond et du sol (les codes de la photo de famille)
Alors qu’un visuel percutant « vaut mieux qu’un long discours », l’image est souvent le maillon faible de la communication dans les projets de développement. On compte souvent sur les bonnes volontés, souvent les chargés de projets. Ces derniers atteignent généralement le niveau « photos de famille » : rassembler les protagonistes, cheese et clic. Ils sont plutôt concentrés sur la gestion du projet que sur les techniques de communication du projet.
Un programme basé sur le triptyque pré-prod, prod, post-prod
Aussi, améliorer les compétences des équipes projets en matière de prise de vue photo et vidéo peut s’avérer très bénéfique. Les formateurs de Com4Dev ont pu encore le constater en organisant, du 3 au 5 mars 2021, une formation “Communiquer par l’image” pour des programmes d’appui au développement rural en Mauritanie (RIMDIR pour l’appui aux infrastructures et RIMFIL pour l’appui aux filières) gérés par la coopération belge (Enabel) et financés par l’Union européenne. Lire la suite de l’article
Pendant 4 ans, le programme RIMRAP (Renforcement Institutionnel en Mauritanie pour la Résilience Agricole et Pastorale) a contribué à mieux armer les populations face aux aléas climatiques dans 4 régions de Mauritanie, l’Assaba, le Guidimakha, le Hodh El Gharbi et le Hodh El Chargui. Pourquoi ? Comment ? Pour qui ? Et si c’était à refaire ?
En explorant 3 chemins de résilience – le renforcement des institutions, la gestion des ressources naturelles et le partage des connaissances sur le secteur rural – les personnes qui ont été les artisans et les artisanes de ce programme se proposent de partager leurs expériences par la vidéo, l’audio, le texte et la photographie. À travers celles-ci, on comprend mieux quelles interventions les acteurs du développement doivent mettre en œuvre pour avoir un réel impact auprès des populations qui sont en première ligne face au changement climatique.
Découvrez le webdocumentaire de la capitalisation du RIMRAP : Les chemins de la résilience
Collectif de spécialistes de la communication pour le développement, Com4Dev est parti du constat que la communication est souvent marginale, voire absente des actions de développement internationale. Com4Dev travaille pour le développement humain, durable, respectueux des droits humains et des diversités. En savoir plus…