Définition de la Fondation Charles Leopold Mayer
« Les technologies de la communication sont tout sauf neutres. Elles influencent les relations sociales, les anticipent, les modèrent » Michel Sauquet Le développement économique et social des zones les moins nanties de la planète suppose entre autres facteurs des démarches et des techniques de communication, traditionnelles ou modernes, permettant : 1. l’expression des logiques, des savoir-faire et des besoins des populations concernées ; 2. l’échange et le transfert de méthodologies et de technologies. A la base de la réflexion sur la communication pour le développement à la fondation, une préoccupation : comment les « sans voix » et les groupes marginalisés peuvent-ils utiliser la communication pour se faire entendre et acquérir un certain pouvoir ?
Pour la Fondation, la communication est définie comme « un ensemble de pratiques sociales diversifiées, une constellation de processus sociaux ». Il s’agit d’un « processus multiforme qui ne saurait se résumer aux fameuses TIC (technologies de l’information et de la communication) et qui englobe également une multitude de pratiques populaires […] par lesquelles les groupes sociaux […] s’efforcent de se faire entendre, d’être reconnus comme interlocuteurs, de faire avancer la démocratie au niveau local comme au niveau national ».