Communication pour le développement

Pour fixer des objectifs communs, assurer l’appropriation et la dissémination

La communication pour le développement (C4D) utilise des méthodes d’ingénierie sociale pour intégrer la gestion des connaissances dans les projets, valoriser les savoirs locaux, favoriser les concertations, renforcer les pouvoirs d’agir des groupes stratégiques des projets, capitaliser ces derniers et créer des communautés de réflexion et d’action autours d’objectifs communs.

Il ne s’agit pas de campagne de communication institutionnelle ou de relations publiques…

Communication pour le développement VS Communication institutionnelle

La communication institutionnelle ou de visibilité

La communication institutionnelle répond à des enjeux d’image et de visibilité. Elle est souvent « top-down » ou « descendante » : la direction communique et fait passer des informations. A la différence de la communication institutionnelle, la communication pour le développement (C4D) intègre la communication dans les actions et les équipes des projets. C’est une communication « bottom-up » et « multidirectionnelle » qui alimente tous les aspects des projets.

La communication pour le développement (C4D) vise l’impact

La participation au coeur de la C4D

Quelques définitions de la C4D
proposées par les institutions internationales

La communication pour le développement est un processus social axé sur le dialogue et ayant recours à un large éventail d’outils et de méthodes. L’objectif est de chercher à apporter des changements à différents niveaux, tels que l’écoute, la relation de confiance, le partage des connaissances et des compétences, l’application de politiques, le débat et l’apprentissage de changements importants et durables. Il ne s’agit aucunement de déployer des campagnes de relations publiques ou de communication institutionnelle.

La communication pour le développement comprend de nombreux médias et approches -médias populaires et groupements sociaux traditionnels, radio rurale pour le développement communautaire, modules vidéo et multimédia pour la formation des agriculteurs, et l’Internet pour raccorder les chercheurs, les éducateurs, les vulgarisateurs et les groupements de producteurs entre eux ainsi qu’aux sources d’information mondiales. Que les villages soient raccordés au monde externe par des réseaux modernes de télécommunications, apprennent les soins de santé à partir de dictons et de chants populaires ou écoutent les émissions de radio sur les meilleures pratiques agricoles, les processus sont les mêmes – les gens communiquent et apprennent ensemble.

Les technologies de la communication sont tout sauf neutres. Elles influencent les relations sociales, les anticipent, les modèrent » Michel Sauquet Le développement économique et social des zones les moins nanties de la planète suppose entre autres facteurs des démarches et des techniques de communication, traditionnelles ou modernes, permettant :

1. l’expression des logiques, des savoir-faire et des besoins des populations concernées ;

2. l’échange et le transfert de méthodologies et de technologies. A la base de la réflexion sur la communication pour le développement à la fondation, une préoccupation : comment les « sans voix » et les groupes marginalisés peuvent-ils utiliser la communication pour se faire entendre et acquérir un certain pouvoir ?

Pour la Fondation, la communication est définie comme « un ensemble de pratiques sociales diversifiées, une constellation de processus sociaux ». Il s’agit d’un « processus multiforme qui ne saurait se résumer aux fameuses TIC (technologies de l’information et de la communication) et qui englobe également une multitude de pratiques populaires […] par lesquelles les groupes sociaux […] s’efforcent de se faire entendre, d’être reconnus comme interlocuteurs, de faire avancer la démocratie au niveau local comme au niveau national.

Communication pour le changement social est défini comme un processus de dialogue public et privé à travers lequel les populations définissent qui elles sont, ce qu’elles veulent et comment elles peuvent l’obtenir. Le changement social est un changement dans la vie des populations défini par elles-mêmes. Ce travail cherche particulièrement à améliorer la vie de ceux qui sont marginalisés politiquement et économiquement selon des principes de tolérance, d’auto-détermination, d’équité de justice sociale et de participation active pour tous.

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